La pythie, est l’oracle du temple d’Apollon à Delphes, dans la Grèce antique, tirant son nom du « Python », le serpent monstrueux vivant dans une grotte, terrorisant les habitants dans la région du Mont Parnasse avant qu’Apollon, dieu de la divination, de la musique et de la poésie, ne le tue.
L’interprétation que l’on peut en faire, c’est que le serpent, dans toutes les anciennes civilisations – avant le texte hébraïque de la Genèse – représentaient cet animal comme symbole de connaissance, c’est pourquoi, Apollon, en tuant le python, en absorba les pouvoirs de la connaissance.
Apollon, désormais détenteur de la connaissance, puisse la transmettre par l’intermédiaire de la Pythie. Ne possédant pas une forme « matérielle », il lui fallait passer par un intermédiaire humain, et pour cela le meilleur choix devait être une vierge, peut instruite et pauvre, afin qu’elle ne puisse pas être influencée par son éducation et son style de vie.
Victimes de leur « succès », il y eut jusqu’à trois Pythies officiant en même temps, deux titulaires et une suppléante, dans le sanctuaire de Delphes.
Une fois par an, une pythie, installée sur les marches du temple, faisait ses prophéties pour le peuple.
La Pythie rend ses oracles une fois par an, le 7 du mois de Bysios, jour anniversaire de la naissance d’Apollon.
La Pythie se tient dans l’adyton du temple, assise sur un trépied sacrificiel au-dessus du gouffre duquel s’échappent le souffle prophétique d’Apollon, le pneuma, elle tombe alors en état de transe, comme possédée par le dieu.
Ses oracles ne peuvent être interprétés par le commun des mortels, c’est là qu’intervient le rôle des prêtres, présents à la consultation et qui remettent ensuite au consultant une réponse écrite.
Une Pythie ne pouvait être choisie uniquement par les prêtres de Delphes, ils étaient les seuls à pouvoir interpréter ou écrire la rédaction des oracles de la Pythie.
Une Pythie, avant d’être choisie, devait être née de façon légitime, élevée simplement. Elle devait être vierge ou du moins, dès sa désignation, vivre dans la chasteté et la solitude comme épouse du dieu Apollon.
Une Pythie devait être pauvre et qu’elle eût vécue dans une ignorance de toutes choses, il fallait juste qu’elle puisse parler et répéter ce que le dieu Apollon lui énonçait.
Traditionnellement, la Pythie devait donc être vierge, jeune et pauvre, ce qui au cours des âges fut abandonné.
Plutarque, qui fut prêtre d’Apollon à Delphes de 105 à 126 après Jésus Christ, évoque ces règles plus récentes dans le choix d’une Pythie :
« La Pythie […] sort d’une des familles les plus honnêtes et les plus respectables qui soient ici et elle a toujours mené une vie irréprochable mais […] elle n’apporte avec elle, en descendant dans le lieu prophétique, aucune parcelle d’art ou de quelque autre connaissance ; […] c’est vraiment avec une âme vierge qu’elle s’approche du dieu. »
L’interprétation que l’on peut en faire, c’est que le serpent, dans toutes les anciennes civilisations – avant le texte hébraïque de la Genèse – représentaient cet animal comme symbole de connaissance, c’est pourquoi, Apollon, en tuant le python, en absorba les pouvoirs de la connaissance.
Apollon, désormais détenteur de la connaissance, puisse la transmettre par l’intermédiaire de la Pythie. Ne possédant pas une forme « matérielle », il lui fallait passer par un intermédiaire humain, et pour cela le meilleur choix devait être une vierge, peut instruite et pauvre, afin qu’elle ne puisse pas être influencée par son style de vie et son éducation.
Par la suite, comme toute tradition elle se dilua, pour arriver à ce qu’une Pythie, ne puisse pas être forcément de « souche » pauvre, peu instruite et vierge, du moment que c’est son coeur, qui devait lui, rester pur et vierge de toute malveillance.